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Réactualisé en février 2021

Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre

Textes et photos Cécile Sepulchre

EMOUVANTE GEORGIE

Rares sont les touristes français qui s’aventurent en Georgie. Mais l’hospitalité et la convivialité perdurent dans cette contrée mal connue. Loin de se montrer blasés, les Géorgiens accueillent ses rares visiteurs avec spontanéité et conservent un sens de l’accueil qui réchauffe le coeur. Invité, guidé et épaulé en toute circonstance l’étranger est reçu avec une gentillesse et une courtoisie sans faille.

Ce petit pays « mal coincé », pour reprendre une expression locale, entre d’encombrants voisins aurait pourtant toutes les raisons du monde de se méfier des étrangers. 

Qui rêverait de se retrouver pressé contre le flanc de l’ogre russe, toujours prêts à vous croquer un bout de territoire, la Turquie et l’Azerbaïdjan, avec en prime l’Iran qui n’est pas bien loin. Même son accès à la mer Noire est l’objet de toutes les convoitises. La Georgie a ainsi vu passer dans son histoire tous les envahisseurs, de Gengis Kahn et Tamerlan, qui massacrèrent les chrétiens avec constance. Les invasions persanes et ottomane du XVIe siècle furent suivies des occupations russes à partir de 1801, la dernière en date étant celle de l’Ostétie du Sud, toujours occupée à ce jour. Etrange vision que ces petits panneaux verts, à proximité d’une route, qui signalent qu’au delà de cette limite, l’armée russe vous guette. Les géorgiens tentent de prendre cela avec humour, en faisant commerce des images de Staline.. Un humour un peu grinçant.

Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre
Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre

Malgré sa petite taille, et sa population lilliputienne – moins de 4 millions d’habitants- la Georgie a réussi à préserver son identité.

Un miracle de la foi sans doute. Les multiples persécutions musulmanes n’ont fait que renforcer la ferveur chrétienne désormais cristallisée en une part indissociable de l’identité du pays. Il faut assister à une messe orthodoxe pour mesurer la dévotion de ces femmes pieusement voilées et de ces hommes qui se pressent pour recevoir la communion. Aux quatre coins de la cathédrale de Sioni, des petits groupes lancent à tour de rôle leurs chants envoûtants tandis que les fidèles se pressent devant les icônes et tableaux de saints, la plus célèbre étant celui de la croix sainte Nino, à l’origine de la conversion de la famille royale au IV e siècle. La légende dit que Nino attacha maladroitement une croix avec ses cheveux, lui conférant une curieuse allure incurvée. A Tbilissi, malgré tout, les différentes religions semblent vivre en harmonie dans le centre et les églises orthodoxes côtoient le minaret de la mosquée en brique, une église arménienne et la synagogue. Dans cette dernière les fidèles se sentent si en confiance qu’ils laissent leurs effets personnels dans leurs pupitres.

LE CENTRE DE TBILISSI

Pour savourer la vue du centre ancien, qui descend en étage, du fort vers le fleuve, installez vous dans le tout nouveau Sole Palace****, un joli boutique-hôtel dont la terrasse offre une vue sur la forteresse de Narikahala. L’architecture de la capitale, présente un mélange de quartiers traditionnels et de bâtiments futuristes parfois curieux. L‘église Métékhi et la forteresse de Narikahala ont fait le bonheur des voyageurs de la route de la soie ainsi qu’une kyrielle de belles maisons surplombant le fleuve. On chemine dans les ruelles, le nez en l’air, pour mieux admirer leurs balcons en dentelle de bois peinte de couleurs douces et les verandas sculptées.
L’un des lieux de rassemblement préférés de la population se situe le long d’une rivière, et à proximité des bains du roi Rostoma, dans la vieille ville. A côté des vieux bâtiments coiffés de dômes d’inspiration orientale, il est de bon ton de macérer dans des bains bouillants aux eaux sulfureuses gorgées de minéraux, puis de se faire masser par de vigoureux azéris, sans doute les descendants de ceux qui traumatisèrent Alexandre Dumas et envoutèrent Pouchkine, deux amateurs de massages à l’ancienne.

Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre
Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre

UN MUSEE EN OR

Sur l’autre rive du fleuve, au musée National, le second après l’Hermitage depuis 1825, ne pas omettre de visiter la salle du trésor, qui réunit d’extraordinaires bijoux en or du V-IV siècles avant J.-C qui rappellent que longtemps, la Georgie fut surnommée le pays de l’or. La salle sur l’histoire de l’aristocratie russe mérite aussi le détour. A deux pas, à coté du Pont Sec, se cache le grand marché-aux-puces de Tbilissi dans lequel les collectionneurs chinent des objets hétéroclites géorgiens et russes.

OPERAS ET BALLETS au BALLET NATIONAL GEORGIAN

C’est sur cette même rive que sont donnés opéras et ballets. A l’Opéra, les spectateurs se pressent autour de spectacles haut en couleur, qui seront fougueusement applaudis. Avec un peu de chance vous apercevrez le quatuor des Sulikos, un groupe capable de passer sans transition de l’opéra aux champs traditionnels.
Avec plus de chance encore, vous pourrez assister à un spectacle du Ballet National Georgian crée en 1945 par Iliko Sukhishvili. Cette troupe de 35 danseurs, tenue d’une main de velours par Nino Sukhishvili, sa descendante, offre de saisissantes interprétations des traditions géorgiennes. Ici de sont les hommes qui mènent la danse, en mode viril. Faisant montre de leur force et de leur indifférence à la douleur, ils achèvent leurs sauts spectaculaires sur les genoux. Les danseuses, libellules distantes, se tiennent en retrait. En principe, ils arborent chacun l’un des 800 costumes traditionnels de la troupe. Mais qui a le privilège d’assister à une répétition non costumée, réalise que ces danses demeurent parfaitement contemporaines.

Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre
Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre

LE QUARTIER DE LA FABRIKA

Car Tbilissi présente un double visage, entre tradition et modernité. Le quartier de la Fabrika, situé à la périphérie du marché-aux-puces, est à plusieurs années lumières du centre, avec ses bars et restaurants ultra branchés et ses murs dessinés par les street artistes. Le soir, les jeunes se retrouvent pour danser autour des concerts gratuits, prendre un verre ou flâner dans les bars. Une roulotte accueille un photomaton tandis qu’une auto ancienne estampillée « Fuck Poutine » tient de lieu de rendez vous.

DES LIEUX AVANT GARDES à TBILISSI

Dans le centre, on remarque également quelques spots branchés. Certains hôtels tels que le Room Hotel Tbilissi ou le Stamba Hotel, situé dans une ancienne maison d’édition, offrent une leçon de déco contemporaine, avec leurs bars ultra design et leur chambres bobo. La capitale a encore de vastes espaces ouverts à la transformation comme Ghvinis Karkhana, une ex-cave viticole métamorphosée en espace polyforme qui regroupe boutiques, bars, restaurants et boutiques de mode ou de meubles vintage. Son wine bar revendique 1200 bouteilles, un record en ville.

Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre
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UNE PEINTURE VIVANTE ET DES ARTISTES  QUI ÉMERGENT SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE

Les galeries d’art sont encore rares, mais la scène artistique de Tbilissi s’impose de plus en plus à l’étranger. « Depuis 20 ans, les peintres géorgiens ont trouvé une place sur la scène internationale, notamment à la Biennale de Venise », observe Kako Topouria, un peintre abstrait et arborisculpteur, qui expose dans un ancien caravansérail converti en espace culturel. On se souvient ainsi de l’intérêt suscité par la maison abandonnée de Vajiko Chachkhiani à la biennale de 2017. Dans un tout autre style, le sculpteur Pidzina accueille ses visiteuses d’un baise main. Cet artiste s’est retiré au fin fond d’une vallée pour dessiner et sculpter le bois en s’inspirant de thèmes de l’antiquité. Les clients étrangers n’hésitent pas à lui commander des oeuvres malgré son éloignement.

LA VITICULTURE GEORGIENNE

Mais il est temps de s’arracher au monde de l’art pour découvrir celui de l’art de vivre, et en particulier celui du vin. La Georgie est déjà connue pour sa gastronomie. Berceau de la vigne, la Georgie revendique une tradition viticole remontant à 8000 avt JC, ce qui l’autorise à revendiquer l’invention de la viticulture. La route des vins peut constituer une porte d’entrée pour découvrir non seulement cette ancienne tradition, mais aussi mieux appréhender l’essence de l’âme géorgienne. « Le vin a toujours eu une dimension sacrée en Georgie. Les guerriers partaient avec un cep de vigne, et demandaient à ce que celui soit planté sur leurs tombes, pour féconder les branches futures. Le vin est aussi étroitement associé au christianisme et s’inscrit dans l’art de vivre du pays », explique Eko Glonti, le fondateur des caves Lagvinari, entre deux toasts lancés selon la tradition locale. « J’ai choisi la méthode géorgienne du vin mûri, dans des jarres de terre cuite. D’ailleurs, ici on considère que « faire du vin » signifie le falsifier. Nous préférons l’idée de « l’ aider à naître » précise ce spécialiste émérite.

Selon une technique ancestrale, le jus de raisin est conservé, avec le mou, dans de monumentales jarres (dite les kvevris), fermées et enterrées dans le sol jusqu’au col, pendant plusieurs mois, avant d’être filtré puis transféré dans d’autres jarres ou dans des bouteilles. Malgré l’absence totale d’additif, les Géorgiens parviennent à créer d’intéressants crus rouges et surtout d’excellents vin blancs, aux accents fruités. Ces méthodes de vinification naturelles peuvent être utilisée aussi bien dans des propriétés de tailles moyennes (Barbalé) qu’à plus grand échelle (cave Kalhuri) ou à un niveau très artisanal (cave Amerimeri) chaque habitant étant en mesure de « faire naître » son vin, pourvu qu’il dispose d’une cave et d’un bout de vigne.

Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre
Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre

LA KAKHÉTIE

Sur les routes des vins il est recommandé de procéder à des haltes culturelles. Dans la région des vignobles de Kakhétie, que l’on ralliera par le col de Gombori, une pause s’impose dans la cathédrale d’Alaverdi, la deuxième plus haute du pays, remontant en partie au VIe siècle et au XI e siècle, un monument d’une saisissante beauté perdu dans la campagne. Le palais du poète Chavchavadze, malgré son histoire mouvementée, constitue une non moins plaisante promenade bucolique du fait de l’ouverture de son beau parc.

MTSKHÉTA

Autre halte de choix, située à 15 km de Tbilissi, Mtskhéta abrite deux églises phares pour les fidèles. Djvari domine la croisée de deux rivières et offre un panorama plongeant sur Mtskhéta. C’est au coeur de cette ville que l’on peut découvrir la somptueuse cathédrale de Svétitskhovéli (11e siècle.), l’une des plus anciennes du pays. Ceinte de fortifications cette église abrite la légende de la soeur Sidonia, qui se serait emparé du St Suaire pour mourrir aussitôt, sans qu’on ne puisse plus le lui arracher. Un arbre sacré aurait ensuite poussé sur sa tombe.

Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre
Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre

LA VILLE TROGLODYTE DE VARDZIA

Le Caucase, petit ou grand, est une autre histoire. Du coté du petit Caucase, plus accessible, la ville troglodyte de Vardzia fut fondée par la reine Tamar, une figure importante de l’histoire géorgienne, afin de protéger son peuple et sa culture. De fait, cette ville, s’avéra imprenable et parfaitement autonome, grâce à ses cultures en terrasses et ses sources naturelles. Située dans un canyon, au dessus d’une rivière, par lequel passaient un peu trop souvent les troupes ottomanes et mongoles, cette ville troglodyte, qui s’étire sur près de 500 m de falaise et 13 étages, devint un important centre monastique entre le 12e et 13 eme siècle.

Le site se distingue par son ampleur, et par le niveau de raffinement puisque cette ville était pourvue de tous les services : canalisation d’eau, caves remplies de jarres de vin, pharmacie, etc. Les logements, creusés à la main, présentent souvent des arches parfaitement pures, des pièces, des restes de mobilier ainsi qu’une jolie église. Ces grottes pouvaient contenir plus de 6 000 logements destinés aux moines et ceux qui fuyaient des envahisseurs. La seule façon d’arriver à ce royaume souterrain était un tunnel secret qui débouchait sur la rivière Mtkvari à proximité. Seuls les tremblements de terre écornèrent la résistance de ce site.

BORDJOMI ET LE LE MONASTÈRE D’ANANOURI

Après une petite pause par le  Golden Tulip Hotel de Bordjomi, charmante étape dans une ville thermale qui fit la joie de la famille Romanov, cap sur le grand Caucase. La célèbre route militaire qui mène vers le nord passe le long du plan d’eau de Jinvali , surplombé par le monastère orthodoxe d’Ananouri, un site fortifié au calme trompeur, car son histoire est tumultueuse est faite de guerres familiales sanglantes.

Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre
Une Balade en Georgie. septembre 2019. Plume Voyage Magazine #plumevoyage @plumevoyagemagazine @plumevoyage © Cécile Sepulchre

KAZBEGI

La route se poursuit vers Kazbegi le long des flancs de montagnes, fleuris de genets. Peu à peu, le paysage se fait âpre jusqu’à l’apparition de Stepantsminda (Kazbegi), une curieuse ville, aux airs de station de ski, nichée à flanc de montagne. Le mont Kazbek, deuxième plus haute montagne de Géorgie, domine la vallée. L’un des meilleurs points de vue pour le contempler est celui du Room Hotel Kazbegi, un lieu design particulièrement réussi Depuis sa terrasse chacun peut admirer la magnificence des cimes neigeuses et apercevoir sur l’une des crêtes, l’église de la Trinité de Gerguétie. Perchée à 2 170 m, cette charmante construction du XIVe siècle peut s’atteindre par une randonnée pédestre… ou par 4X4 pour les plus paresseux. Un mince filet de goudron s’étire le long d’un flanc verdoyant du Mont Kazbek, jusqu’à ce petite veilleuse de la foi géorgienne. Depuis cette église la vue sur la chaine des montagnes devient d’une beauté saisissante que l’on savoure, en tentant d’oublier que la frontière russe n’est qu’à une dizaine de kilomètres…

GÉORGIE : LE CARNET DE ROUTE  

Asia, spécialiste de la destination, propose un voyage individuel de 9 jours / 8 Nuits. Vols par la nouvelle ligne Air France A.R, voiture privée avec chauffeur et guide accompagnateur.
Un tour d’horizon des plus beaux sites de Géorgie: architecture sacrée classée UNESCO, églises orthodoxes, forteresses, la fabuleuse citée troglodyte Vardzia, une randonnée dans le Grand Caucase au pied des Monts Kazbegi et une journée dans les vignobles de Kakhétie. Le séjour inclu aussi les déjeuners chez l’habitant pour découvrir la gastronomie locale et des dégustations de vins géorgiens dans des caves renommées du pays.
Prix par personne à partir de 2. 644 € en demi-pension.
Réservation chez Asia (01 56 88 66 75 et https://www.asia.fr/destination-georgie/tous-nos-voyages
Nouveau vol direct Air France

Données géographiques

Superficie : 69 700 km2
Capitale : Tbilissi (1,1 millions d’habitants)
Villes principales : Kutaisi, Batumi, Rustavi, Sukhumi, Zugdidi
Langue officielle : géorgien
Langues courantes : géorgien, russe, abkhaz, azéri, arménien, ossète.
Monnaie : lari (GEL) (1 € = 3 GEL environ en avril 2019).
Fête nationale : 26 mai (proclamation de l’indépendance le 26 mai 1918 vis-à-vis de la République démocratique fédérative de Transcaucasie, définitivement acquise le 9 avril 1991).

Données démographiques
Population (recensement de 2017) : 3 717 000 (hors régions séparatistes)
Densité : 57 habitants/km2
Espérance de vie (PNUD) : 73 ans
Taux d’alphabétisation : 100%
Religions : orthodoxes (84 %), musulmans (10 %), chrétiens de rite arménien
(4 %), catholiques (0,8 %)
Indice de développement humain (PNUD 2015) : 0,769 (soit le 70e rang sur 177, en progrès)

Données économiques
PIB (2017) : 15 Mds USD (Banque mondiale)
PIB par habitant (2017) : 4057 USD (Banque mondiale)
Croissance du PIB (2018) : +5.3 % (Banque mondiale)
Chômage (au sens du BIT) (2016) : 11,6 %
Inflation (2018) : 3,0 %
Principaux clients (2016) : Russie (10 %), Turquie (9 %), Chine, Bulgarie (8 %), Azerbaïdjan, Arménie (7%).
Principaux fournisseurs (2016) : Turquie (19 %), Russie (9 %), Chine (7%).
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2015) : agriculture : 9 % (pour 50 % de la main d’œuvre)
Industrie : 22 % services : 69 %

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