Mieux vaut viser un créneau calme pour jouir sereinement de la magie de ces ruines mythiques, prisonnières des racines.
Au vu de l’afflux bruyant des groupes chinois, il devient urgent de visiter ces vestiges fabuleux.
On les imagine immuables, mais pourtant même eux ont changé. A coté des célèbres temples du grand Bayon ou du Ta Phrom, on découvre désormais le temple de Baphuon. L’informe tas de pierre d’antan s’est mué en un temple majestueux dominant la jungle, sous l’impulsion de feu l’architecte conservateur Pascal Royère. Les vingt années de travail de cet homme remarquable, disparu à 48 ans, sont saluées par une stèle discrète. Pour apprécier Angkor, malgré la foule, mieux vaut désormais s’écarter vers les sites de la périphérie ( 200 monuments et 568 sites archéologiques) qui conservent encore tout leur charme.