Dans la famille iconique : Atelier Rondini, au panthéon du patrimoine tropézien

Attention, maison culte ! Au panthéon du patrimoine tropézien, Sénéquier et Rondini arrivent à égalité ! Et que les choses soient claires : Rondini existait avant K-Jacques. Donc aux nuées de parisiennes qui vous snobent du bout des orteils, répliquez que les vôtres sont garanties à vie. A vie ?! Pour ainsi dire. Le cuir naturel se détend avec le temps donc si besoin est, on vous réajuste les lanières chaque année dans les ateliers de la troisième génération de Rondini. Car c’est bien Dominique Rondini, bottier de son état, qui a inventé la notion même de “tropéziennes”… cette cousine moderne de la spartiate. En 1927, il décide de libérer le pied des femmes avec un modèle en cuir gras, qui s’avère confortable et sexy pour aller du petit port à la place des Lices. Aujourd’hui, c’est Alain Rondini, son petit-fils, qui perpétue la tradition… Bien-sûr, les collections se sont enrichies (nubuck, croco…) mais le savoir-faire, lui, reste le même : avec un cuir de première qualité, cousu main. Et aux oiselles à la langue bien pendue de répondre que choisir Rondini, c’est un parti pris. Celui d’un fournisseur de légende, qui chaussait Marlène Dietrich et Colette !
www.rondini.fr