juillet 2018
Dans la maison à trois étages, Giono avait trois bureaux.

Celui de la bibliothèque, au rez-de chaussée, et au 3e étage, sous le toit, un bureau d'été provisoire, puis son bureau d'écriture où sa présence plane encore, avec un chapeau et une veste en daim, simplement jetés, comme à l'instant, dans un geste pressé par l'urgence d'écrire.
Le Littré, sa Bible, est sur sa table de travail, avec un marque-page à la définition de “téméraire” ou de “tellement”. Et puis des objets dont il aimait s’entourer: un marteau de cordonnier, sans doute celui de son père, des oiseaux en bibelots, ses pipes, ses lunettes, son buvard, de l’encre, des plumes et des plumiers qui ont gravé ses mots.