Paul Ricard fait le serment de protéger ce paradis naturel et d'en faire une destination pour tous.
Et c’est ce qu’elle est! Sur ses 95 hectares, on peut accoster en kayak, en pointu, en paddle, venir à la nage. A une condition: ne pas poser le pied sur les fonds, dans la passe entre l’île du Gaou -qui la sépare du continent- et sa côte Est, car cet espace lagunaire est classé Zone Natura 2000.
C’est là que les chercheurs en océanographie de l’Institut Océanographique des Embiez ont lancé le programme Sar-Lab, (site atelier de la restauration de la lagune du Brusc) pour replanter l’herbier de cymodocée, où les alevins prennent des forces avant de partir vers les profondeurs de la Méditerranée. Huit mille plants de cymodocée ont été plantés à la main. A terme, sars, rougets, daurades et loups, devraient pouvoir y grandir tranquilles, grâce aux « biohuts », des casiers-nurseries placés pour eux par l’équipe des scientifiques de l’Institut.