« Leila Alaoui – Je te pardonne » à la Galleria Continua, Boissy-le-Châtel.
« L’art est un anti-destin, car il survit à ses créateurs. Il transforme leur rêve individuel en projets collectifs qui sont inscrits pour l’éternité » .
« L’art est un anti-destin, car il survit à ses créateurs. Il transforme leur rêve individuel en projets collectifs qui sont inscrits pour l’éternité » . C’est par ces mots que le président du Sénégal, Macky Saal, a ouvert la Biennale 2016. Une phrase qui correspond si bien au travail de la jeune photographe Leila Alaoui, tombée sous les balles de terroristes au Burkina Faso où elle travaillait pour Amnesty International. Franco-marocaine, la jeune femme explorait la construction de l’identité, les diversités culturelles et la migration dans l’espace méditerranéen. La fondation créée pour préserver son travail, défendre ses valeurs, inspirer et soutenir l’engagement artistique en faveur de la dignité humaine présente, avec la Galleria Continua, une série de tirages de Leila Alaoui à travers lesquels elle nous fait partager l’histoire des personnages.
Jusqu’au 25 septembre. www.galleriacontinua.com